Actualité - 26 Mars 2024

Anticiper et prévenir : le rôle de la médecine préventive

Rejoindre Vivalis en tant que Médecin inspecteur d'hygiène est le résultat d’une ambition claire chez Adrae Taame. Elle peut pratiquer la médecine préventive : le meilleur moyen, pour elle, d’anticiper et de prévenir les problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent graves. Portrait.  

Médecin généraliste à l'origine, elle a exercé au Maroc, dans la région de Tétouan, dans des cabinets médicaux ou des cliniques. Pendant la pandémie, elle effectue des gardes au sein d’un service d’urgence où elle a traité beaucoup de patients atteints du Covid. C’est ensuite la décision de s’installer en Belgique.  

Au début de l’année 2023, Adrae rejoint Vivalis en tant que Médecin Inspecteur d'hygiène. Elle intègre l’équipe de médecine préventive, où sa mission est spécifique : “Ce qui me plaît dans la médecine préventive, c'est son aspect proactif et holistique.” explique Adrae. “Plutôt que de simplement traiter les maladies une fois qu'elles se sont développées, la médecine préventive vise à les éviter dès le départ. Cela signifie travailler avec les individus et les communautés pour identifier et réduire les facteurs de risque, promouvoir des comportements sains et créer des environnements favorables à la santé.” 

L’équipe de médecine préventive de Vivalis joue donc un rôle central à Bruxelles : ses membres sont chargés de surveiller l’évolution des maladies à déclaration obligatoire (MDO) afin de pouvoir prendre les mesures adéquates, pour une meilleure protection des Bruxellois.es. Régulièrement, des cas de rougeole, de gale, de tuberculose ou de coqueluche sont signalés. Ces pathologies font partie de la liste de Maladies à déclaration obligatoire (MDO), dont le suivi et la surveillance permettent aux équipes de Vivalis prendre des décisions rapides et de mettre en place des stratégies de contrôle pour en limiter la propagation, au bénéficie de la population bruxelloise.  Ce suivi leur donne aussi une vision épidémiologique globale sur la pathologie en question “Je ne nous vois pas fonctionner sans ce système de MDO” souligne Adrae. “C’est indispensable pour assurer un suivi des personnes infectées, de veiller à leur prise en charge médicale ou d’organiser leur vaccination.”  

Mieux vaut prévenir que guérir 

Pour Adrae Taame, cette expression s’applique donc au premier degré. La jeune femme apprécie aussi la possibilité de jouer un rôle dans la promotion du bien-être général. “Détecter les facteurs de risques des maladies mentionnées fait partie de mes objectifs au quotidien. En adoptant une approche épidémiologique et en émettant des recommandations appropriées afin d'empêcher leur propagation, je contribue à la préservation de la santé publique.”